En 1980, Lise Lavallée, fraîchement diplômée de l’Université de Montréal comme notaire, ouvrira son bureau à Repentigny et exercera sa profession pendant trente-cinq ans. Au cours de toutes ces années, elle s’impliquera dans sa communauté, entre autres, au sein de la Chambre de commerce, de l’organisme Regard en elle et du Relais pour la vie. Elle siègera pendant deux ans sur le conseil d’administration de la Maison de soins palliatifs Adhémar Dion, à Terrebonne. Intéressée par les enjeux éthiques, Lise Lavallée entamera un Microprogramme de deuxième cycle en éthique appliquée, offert par l’Université de Sherbrooke qu’elle terminera en 2002.
En 2014, elle fera le saut en politique avec la Coalition Avenir Québec. Lors de son premier mandat, elle sera porte-parole des Ainés, de la Famille, de la Lutte à l’intimidation, de la Condition Féminine et en Santé publique. C’est au printemps 2017, que son travail prendra son véritable sens avec le dossier de l’exploitation sexuelle des mineures pour lequel elle présentera, dès le début de l’année 2018, son plan de lutte à ce fléau. Ce dossier ne la quittera plus.
Dès le début de son deuxième mandat, en 2018, elle convaincra le nouveau gouvernement de mettre en place une commission parlementaire non-partisane sur l’exploitation sexuelle des mineurs laquelle sera annoncée au début de l’année 2019. A la suite du décès de «la petite fille de Granby», en avril 2019, on lui offrira de siéger sur la Commission spéciale sur le droit des enfants et la protection de la jeunesse, commission qui remettra son rapport en mai 2021. Fière de son bilan, elle décidera de mettre fin à sa carrière politique en octobre 2022.
Elle restera marquée par ces deux dossiers touchant notre jeunesse mais celui de l’exploitation sexuelle des mineures continuera de l’habiter assez pour décider de s’impliquer dans un organisme dédié à cette lutte dans sa région. Lise Lavallée souhaite continuer de s’impliquer dans des organisations vouées à l’humain.